Bienvenue dans l’univers du Bunker Club : un club nomade réservé aux femmes et aux personnes queers, qui repensent le golf à leur manière, sans règles figées ni élitisme. Le quartier général est à Los Angeles, mais nos parties se jouent dans des endroits inattendus : sur des toits, dans des diners rétro, à bord de voitures vintage ou dans des ligues bien spéciales.
Pour nous, le golf, ce n’est pas une question de score — c’est une question d’histoires. Et cette journée-là ? C’est une de nos préférées. De celles qui réunissent tout ce qu’on aime : de la bonne bouffe, une gang inspirante, pis juste assez de golf pour se sentir vivant·e.
Première escale : Beachwood Café
On commence la journée sous les citronniers du Beachwood Café, un petit bijou juste en bas du panneau Hollywood. Ce resto de quartier a quelque chose de magique — même leurs œufs ont l’air sortis d’un conte. Ouvert dans les années 1920, le café baigne dans une ambiance rétro-chaleureuse où tout le monde a l’air d’être passé par là exprès, même s’ils y sont tombés par hasard.
Nos classiques ? Le Runyon ou le scramblette Nichols, nommés d’après nos drives préférés dans le canyon. On les déguste décapoté, direction notre heure de départ. C’est pas juste un déjeuner, c’est un rituel. Un carburant doux avant une journée avec les bonnes personnes au bon endroit.

Deuxième arrêt : Roosevelt Golf Course
Juste après, on se dirige vers un de nos terrains favoris : le parcours Roosevelt, niché au cœur du Griffith Park. Ce 9 trous public, entouré d’eucalyptus et de vues urbaines à couper le souffle, a du caractère à revendre.
On joue avec une dream team : Amanda Savage (humoriste et pleine d’énergie), Justine Brown (ancienne pro du sport devenue obsédée de golf), et Florence Gagnon (fondatrice de hiatus). Chacune amène son style, son flair, son feu doux. Le golf est drôle, un peu chaotique, parfois touchant. Les sacs vintage prennent le vert, les rires fusent.
Roosevelt, c’est le genre de parcours qui accueille tout le monde : les débutant·es, les passionné·es, les gens juste venus essayer. C’est là que Bunker a pris son envol, et on y revient souvent pour se retrouver.





Pause du midi : Metalwood + Garrett Leight
Après la ronde, on fait un saut chez Metalwood Studio, un endroit aux multiples trouvailles approuvé par Bunker. Objets vintage, streetwear androgyne, morceaux à saveur rétro-futuriste : tout y est. Le genre d’endroit où le passé et le futur du sport se serrent la main.
On descend tranquillement La Brea, direction Garrett Leight California Optical. La boutique est lumineuse, calme, presque comme un terrain de golf version lunettes. On essaie les nouvelles Adonis S (coup de foudre) — parfaites pour les rondes ensoleillées.

Pour finir : Terranea ou All Time
Si t’as encore du jus, va frapper quelques balles au par-3 de Terranea. Des falaises, le Pacifique, du vent salé et des wedges courts. C’est là que tu retombes en amour avec ton élan. Sinon, on termine souvent chez All Time, notre resto de quartier préféré. Un gros steak, du vin nature, des biscuits aux pépites, pis une terrasse qui ressemble à une fête dans une cour qu’on n’a pas envie de quitter. Le genre de fin de journée qui te reste dans le cœur.


Le Bunker Club, c’est ça.
Un espace où on peut être soi-même à 100 %, sans pression. Où le golf devient juste un cadre pour vivre autre chose — des rencontres, des moments vrais, des respirations.
Qu’on soit sur le terrain avec Amanda, Justine, Florence et la gang de hiatus, ou à table en train de trinquer à la journée parfaite, nos rondes sont jamais juste à propos du golf. Elles sont à propos de ce que le golf nous permet de découvrir.